Pour le comité Nobel, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed qui a reçu en 2019 le prestigieux prix Nobel de la paix devrait s’impliquer davantage pour mettre fin au conflit qui ravage la région du Tigré.
Le Premier ministre éthiopien avait été un pion essentiel pour la réconciliation avec l’Érythrée, qui allait devenir son allié dans la guerre avec le Tigré, ce qui lui a d’ailleurs valu le Prix Nobel. C’est pourquoi dans la situation actuelle, Abiy Ahmed a une « responsabilité particulière ».
Pour le comité Nobel, le prix a été décerné au Premier ministre pour « ses efforts et attentes légitimes qui existaient en 2019 » et non à un homme devenu chef de guerre.