Le président algérien sortant Abdelaziz Bouteflika a été réélu à la tête de la république algérienne pour un quatrième mandat.
Ce n’est pas vraiment une surprise.
Le ministre algérien de l’Intérieur, Tayeb Belaiz, a annoncésa réélection avec 81,53 % des voix.
Son principal adversaire, l’ex-premier ministre Ali Benflis, est arrivé deuxième avec 12,18 % des voix.
Le plus jeune candidat, Abdelaziz Belaïd, est arrivé en troisième position avec 3,03 % des voix, suivi de la députée trotskiste Louisa Hanoune avec 1,37 % des voix, puis de Ali Fawzi Rebaïne avec 0,99 % et Moussa Touati avec 0,56 %.
Le président est âgé de 77 ans. Il a été victime d’un AVC en avril 2013 ( Il avait été soigné à Paris)
« Les difficultés liées à ma santé ne semblent pas me disqualifier à vos yeux ou plaider en faveur de ma décharge des lourdes responsabilités qui ont eu raison d’une bonne partie de mes capacités (…) Vous tenez à ce que je voue mes dernières forces au parachèvement de la réalisation du programme pour lequel vous m’avez, chaque fois, donné mandat. Je suis en devoir de répondre positivement, car je ne suis jamais, ma vie durant, dérobé à aucun devoir au service de ma patrie ».
« Il me coûterait de rester sourd à vos appels. Je mettrais toute mon énergie au service de la concrétisation de vos voeux ».
Pendant sa campagne, il avait promis : « Dès 2014, il y aura un changement dans la Constitution. L’Algérie aura une démocratie large, une démocratie participative. Tous les citoyens participeront au développement du pays. Nous allons élargir les prérogatives des élus du peuple et les partis de l’opposition auront leurs droits constitutionnels ».