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A screengrab taken on March 24, 2014 from a video obtained by AFP shows a man claiming to be the leader of Nigerian Islamist extremist group Boko Haram Abubakar Shekau. Boko Haram has claimed responsibility for an attack on a key military barracks in Nigeria, in a new video obtained on March 24, 2014 by AFP that warns of further bloodshed, including against civilians. The man appeared younger, thinner and with different mannerisms from older videos, which could prompt fresh questions about whether the militant leader, who had previously been reported killed, is still alive. RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / BOKO HARAM" - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS

Abubakar Shekau, leader de Boko Haram est-il réellement mort ?

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Le chef jihadiste serait gravement blessé ou peut-être mort après avoir tenté de se suicider pour échapper aux hommes de l’Iswap, la branche de Boko Haram affiliée au groupe État islamiste.

En 2016, Boko Haram s’était scindé en deux groupes : d’un côté l’Iswap et de l’autre, une faction historique toujours dirigée par Abubakar Shekau.

Son bastion de la Sambisa a été pris d’assaut, ce mercredi 20 mai, par les hommes de l’Iswap.

Donné pour mort à plusieurs reprises ces dernières années, ce chef de guerre s’était fait connaître dans le monde entier par l’enlèvement de 300 adolescentes à Chibok, dans le nord-ouest du pays en 2014.

Abubakar Shekau avait pris la tête en 2016 de la faction historique du groupe islamiste. Cette branche est confrontée à la montée en puissance de celle de l’État islamique en Afrique de l’Ouest. Ces deux groupes s’affrontent de manière sporadique pour le contrôle du territoire.

Si sa mort est confirmée, cela représenterait, en tout cas, un tournant majeur pour le nord-est du Nigeria et renforcerait certainement la position de l’Iswap dans la région. 

Les méthodes d’Abubakar Shekau ont toujours été jugées trop extrémistes par l’État islamique, qui l’avait destitué et remplacé par Abu Musab Al-Barnawi en 2016.

Celui-ci a justement repris les commandes en début d’année, après une période d’absence.

Les interférences d’Abubakar Shekau, qui continuait de rançonner et d’attaquer les civils dans les zones contrôlées par l’Iswap, auraient fini par le compromettre, avance le chercheur Vincent Foucher.

Avec RFI




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