Face aux décennies de scandales d’agressions sexuelles en Belgique, le pape François qui séjourne à Bruxelles depuis jeudi soir, devrait s’entretenir avec une quinzaine de victimes de ces abus, par des membres du clergé belge. Ceci, pour une discussion à huis clos.
« L’Église doit assumer son passé, les mots ne suffisent pas aujourd’hui, des mesures concrètes doivent être prises », estime le Premier ministre, le roi ajoutant que « l’Église doit poursuivre ses efforts pour la réparation de l’irréparable ».
Une situation qui s’apparente à un crime, selon le pape.
« C’est la honte que nous devons tous prendre en main aujourd’hui face aux événements dramatiques de la maltraitance des enfants. C’est un fléau auquel l’Église s’attaque avec détermination et fermeté, en écoutant et en accompagnant les blessés. L’Église doit avoir honte, demander pardon et essayer de résoudre cette situation avec une humilité chrétienne et mettre tout en œuvre pour que cela ne se reproduise plus », assure le souverain pontife.
A rappeler que le pape François est en visite Belgique dans le cadre d’un « voyage apostolique » qui se termine dimanche par une messe où 39 000 personnes sont attendues.