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Africa Top Success Awards: votez pour José Eduardo dos Santos

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Jose_Eduardo_dos_SantosIl avait entretenu un flou total sur sa candidature aux élections générales prévues en 2017 en Angola. Après que le pays ainsi que la communauté internationale aient retenu leur souffle, Eduardo dos Santos annonce en début décembre dernier qu’il renonce à briguer un nouveau mandat.Une démarche saluée de part et d’autres notamment la classe politique angolaise.

A cela, il faut ajouter que le président a fait part de son intention de quitter la vie politique en 2018, sans toutefois évoquer les raisons de cette retraite politique. Probablement affaibli par le poids de l’âge.

A la tête de l’Angola depuis 37 ans, le président angolais devrait céder sa place à la tête du Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA) par l’actuel vice-président du parti et Ministre de la Défense, Joao Lourenço.

Le président Dos Santos est le second plus ancien chef d’État au pouvoir en Afrique, devancé seulement par le dirigeant de Guinée Equatoriale Teodoro Obiang Nguema, arrivé au pouvoir un mois avant lui en 1979.

A la mort d’António Agostino Neto, premier président de la République d’Angola, souligne le site internet de l’Ambassade de l’Angola en France, José Eduardo dos Santos est élu président du MPLA le 20 septembre 1979 et investi, le lendemain, des fonctions de président du MPLA et commandant en chef des FAPLA (Forces armées populaires de libération de l’Angola).

Le 9 novembre 1980, poursuit le site, il est élu président de l’Assemblée du peuple (Parlement), organe suprême de pouvoir de l’État. Au cours du 1er congrès extraordinaire du MPLA/Parti du Travail, il est reconfirmé dans toutes ses fonctions et prérogatives.

Sous la direction de José Eduardo dos Santos, l’Angola va consolider les organes de souveraineté et de la défense, résistant avec succès aux agressions militaires sud-africaines et à la déstabilisation interne provoquée par des groupes armés aux services d’intérêts étrangers.

C’est à la première moitié des années 1980 que remontent les premières tentatives de création de conditions objectives et politiques, avec l’appui de jeunes militants pragmatiques venant des facultés de l’Ingénierie, de l’Économie et de Droit.

La situation de guerre vécue dans le pays n’a pas permis une concrétisation rapide de ces réformes. Mais le 2e congrès du MPLA/Parti du Travail réalisé en 1985, qui s’était penché sur ces réformes, avait confirmé José Eduardo dos Santos dans toutes ses fonctions.

De 1986 à 1992, José Eduardo dos Santos est à l’origine des efforts de pacification dans le pays et dans la région, lesquelles aboutissent au retrait des troupes d’envahisseurs sud-africaines, au rapatriement des contingents cubains et à l’indépendance de la Namibie.

Il organise des élections démocratiques multipartites les 29 et 30 septembre 1992 sous supervision internationale, lesquelles sont remportées par le MPLA, tandis que José Eduardo dos Santos rate de peu son élection au premier tour.

Des rumeurs stipulent que le président angolais serait assis sur une fortune estimée à 31 milliards de dollars, répartie dans l’immobilier en Europe, des comptes bancaires en Suisse et offshore.

Né à Sambizanga, Luanda, le 28 août 1942, José Eduardo dos Santos, a reçu plusieurs distinctions dont  « Homme de l’année 2014 » par le magazine Africa World, « Ordre de l’Amitié », remis par la Fédération de Russie en 2006, « Ordre des Compagnons d’Oliver Tambo », remis par la République d’Afrique du Sud, « Ordre de la Paix et Concorde (Angola) en 2005.

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