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Afrique centrale : voici les 11 projets intégrateurs pour renforcer les échanges dans la zone Cemac

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Arrêtés par les chefs d’Etats de la Cemac lors du sommet extraordinaire du 22 novembre 2019, tenu à Yaoundé et réalisés à 70 % à ce jour, ces projets qui courent jusqu’en 2028, vont permettre le développement des infrastructures physiques, la compétitivité des économies de la sous-région, le développement du capital humain, le renforcement de la production d’une énergie stable.

Un nouveau pipeline de projets intégrateurs prioritaires pour la période 2023-2028, est en cours d’élaboration.  

C’est ce que l’on peut retenir des travaux de la 6e réunion du Comité technique en charge du suivi de la mobilisation des financements et de la mise en œuvre des 11 projets intégrateurs prioritaires de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac). Réunion tenue à la direction nationale de la Beac, à Brazzaville au Congo.

De cette réunion qui s’est tenue le 20 février dernier,  l’on apprend que les 11 sélectionnés sur les 84 projets du Programme économique et régional (PER) 2017-2020,  enregistrent un taux de démarrage de 70%.

« En effet, grâce au suivi constant mené par ce Comité Technique, avec l’appui déterminant de la Commission de la Cemac, de la BAD, de la Beac, de la Banque mondiale, et particulièrement de la Bdeac, 70 % des projets intégrateurs présentés à Paris en novembre 2020 ont effectivement démarré. Désormais, les équipes nationales de gestion de sept de ces projets sont en place », confie Jean-Baptiste Ondaya.

Notons qu’au cours de cette table ronde, les Etats de la Cemac, ont collecté la somme de 2 492,6 milliards de FCFA (3,8 milliards d’euros), au-dessus des 2 205 milliards de FCFA (3,3 milliards d’euros) voulus au départ.

Les 11 projets intégrateurs ayant fait l’objet d’évaluation le 20 février, ont été arrêtés par les chefs d’Etats de la Cemac lors du sommet extraordinaire du 22 novembre 2019, tenu à Yaoundé. Ils ont pour objectif de : renforcer les échanges intracommunautaires et tirer davantage profit de la Zone de Libre Echange continentale africaine(Zlecaf).

A la fin de la realisation de ces travaux, 15 nouveaux projets intégrateurs susceptibles d’être inscrits dans le deuxième programme des projets intégrateurs prioritaires de la Cemac, sous réserve de la confirmation de leur degré de maturité », devront prendre le relai, confie dans son discours de circonstance, Jean-Baptiste Ondaye.

Ces nouveaux projets devront s’appuyer sur des critères bien précis : « le développement des infrastructures physiques en soutien au développement et à la compétitivité des économies de la sous-région ; le développement du capital humain ; le renforcement de la production d’une énergie stable, bon marché et accessible aux populations de la Cemac ; la réalisation des projets de la stratégie d’import-substitution des produits du cru dans la Cemac ; la construction du marché unique et la diversification de nos économies », arguait-il.

Ces derniers ainsi adoptés seront soumis aux partenaires techniques et financiers et aux investisseurs privés de la sous-région, au cours d’une table ronde de financement prévue pour le mois de novembre 2023.

Essama Aloubou




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