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Afrique de l’Ouest: une force d’intervention contre le criquet pèlerin

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Le gouvernement de la Mauritanie et la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale (CLCPRO) ont signé un protocole d’accord à Nouakchott pour la mise en place de la Force d’intervention de la région occidentale (FIRO).

La FIRO aura donc pour mission de préserver et réduire les risques d’invasions de criquets pèlerins en Afrique de l’Ouest et du Nord-Ouest. La base de la force sera installée en Mauritanie mais son champ de couverture sera large. Elle devra couvrir l’ensemble des pays membres de la CLCPRO.

La mise en place de cette FIRO s’inscrit dans la suite logique de l’action de la CLCPRO, une commission qui a été créée en 2002, et qui agit au nom de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Selon le récent résumé de la situation dans la sous-région établi par l’Observatoire acridien du criquet pèlerin de la FAO, la situation est calme et il n’y a pas lieu de s’alarmer. Les conditions écologiques exceptionnellement sèches sont défavorables à la reproduction du criquet dans la plupart des zones.

C’est donc de façon préventive que ces parties de l’Afrique agissent. Car une nouvelle invasion aura de graves conséquences l’agriculture, la santé et donc sur les économies respectueuses de ces pays. Des économies toujours fragiles qui n’ont pas besoin de ces mauvaises nouvelles. La CLCPRO regroupe dix pays membres: Algérie, Burkina Faso, Libye, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tchad et Tunisie.

Le criquet pèlerin est toujours considéré comme un fléau. Ses invasions périodiques ont dévasté les campagnes et provoqué la famine dans la plupart des pays envahis par l’insecte.

La dernière grande invasion de criquets pèlerins a duré deux ans, de 2003 à 2005, et a dévasté des millions d’hectares dans 20 pays d’Afrique du Nord; 13 millions de litres de pesticides ont été nécessaires pour en venir à bout. Elle a coûté plus d’un demi-milliard de dollars et causé plus de 2,5 milliards de pertes de récoltes. Elle a finalement décliné grâce aux efforts de lutte et à une météo défavorable, mais elle a laissé des millions de personnes sans nourriture et sans moyens d’existence et entraîné de graves conséquences environnementales en raison des pesticides utilisés dans toute la région




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