Africa Top Success Ils font l'Afrique
Malgré le fait que les compagnies d’assurances engrangent beaucoup d’argent en Afrique, les populations restent méfiantes envers celles-ci, du fait principalement de la pauvreté.
Le taux de pénétration de l’assurance en Afrique francophone n’est que de 2%. Selon le bilan publié, 30 ans après sa création, la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA), le régulateur du marché de l’Assurance dans 14 pays francophones d’Afrique de l’Ouest et du Centre, les sociétés d’assurance de la zone sont rentables, mais les populations restent réticentes vis-à-vis des sociétés d’assurance.
Plusieurs facteurs expliquent cette réticence, notamment : la lenteur du paiement des sinistres. En plus de cela, la pauvreté est la véritable cause de la faible pénétration de l’assurance en Afrique de l’Ouest et du Centre: « Il faut assurer les besoins de base, le quotidien. Les populations n’ont pas suffisamment de moyens pour pouvoir s’assurer. C’est une réalité», explique le Togolais Sylvestre Gossou, avocat et expert en assurance.
Blaise Abel Ezo’oEngolo, secrétaire général de la CIMA, gère au quotidien les problèmes des sociétés d’assurance et des assurés. Joint par RFI, il analyse la situation du marché des assurances en Afrique de l’Ouest et central.
Pour les assurés et pour les victimes, les assureurs ne payent pas suffisamment, les assureurs ne payent pas à temps, les assureurs ont trop de petites conditions qui empêchent que les contrats soient exécutés et que les victimes d’accidents soient payées rapidement. C’est à ce niveau-là qu’il y a souvent des incompréhensions.
Essama Aloubou
