BizME.fr Freelances, plus forts ensemble.
Accueil / Pays / Agriculture en Afrique : la Banque mondiale relève des insuffisances

Agriculture en Afrique : la Banque mondiale relève des insuffisances

Partagez ceci :


D’énormes défis réglementaires et juridiques restent à surmonter pour que les investissements s’accroissent dans le secteur de l’agriculture en Afrique, souligne le rapport Enabling Business of Agriculture 2019 de la Banque Mondiale. Le travail des experts, dresse l’état du climat des affaires dans l’Agriculture à travers le monde. Le cas de l’Afrique a été abordé.


L’étude la Banque Mondiale (BM) mesure essentiellement les lois, réglementations et démarches administratives qui touchent les agriculteurs.

Au total (101) pays à travers le monde ont été pris en compte.
On retient que de toutes les régions africaines, ce sont les agriculteurs d’Afrique subsaharienne qui sont confrontés aux défis réglementaires les plus difficiles.

Les principaux écarts en matière de réglementation et d’efficacité concernent les indicateurs des engrais (73 %), de protection de la santé des végétaux (64 %) et de maintien du bétail (59 %) par rapport aux pays à revenu élevé de l’OCDE.

En revanche, les lacunes réglementaires les plus faibles pour les pays d’Afrique subsaharienne concernent les indicateurs d’accès au financement (27 %), de sécurisation de l’eau (28 %) et de commerce des produits alimentaires (32 %) relève le Rapport.

Ces résultats amènent la Banque Mondiale à opérer des réformes afin’ de favoriser le développement du secteur.

« Il faut faire davantage pour aider les agriculteurs à travers les réformes réglementaires afin qu’ils puissent développer leurs activités et prospérer », a proposé Simeon Djankov, Directeur principal, Économie du développement, Banque mondiale.

Toutefois, le document de la Banque Mondiale a relevé quelques avancées en la matière dans certains pays. Le rapport souligne que de nombreux pays d’Afrique subsaharienne s’efforcent d’améliorer le climat des affaires pour les agriculteurs.

Le Bénin, le Mali, le Niger, la Sierra Leone et le Togo ont élaboré une réglementation nationale qui adopte légalement les directives sur les engrais de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), des accords régionaux autorisant la libre circulation de nouvelles variétés de semences ont été également conclus dans de nombreux pays de la CEDEAO, note le rapport.




Traduction »