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Algérie: Adieu « monstre sacré » de la musique classique

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Mohamed Tahar FerganiMohamed Tahar Fergani, l’artiste algérien a tiré sa révérence à 88 ans à Paris, mercredi 07 décembre. Il a fait 70 ans de carrière. L’annonce a été faite ce jeudi par le ministre algérien de la Culture. Sa dernière apparition en public remontait à Juillet 2015.

Etant perçu comme le maître absolu du malouf, Mohamed Tahar Fergani a une centaines de morceau à son actif. En 1951, il fut lauréat du premier prix d’un concours musical à Annaba, où il se dévoila.

C’est alors qu’il composa son premier album, qui le fera connaitre comme chanteur famé et icône du malouf. Mohamed fut le maître de la chanson classique algérienne : « arabo-andalouse ».

L’inhumation du chanteur devrait se passer à Constantine où il serait exposé à la Maison de la Culture pour un dernier hommage. Ses proches et admirateurs y assisterons.

Demeuré « maître absolu du malouf », c’est le concours musical à Annaba, qui le fait connaitre. Ceci peut être parce qu’il est issu d’une famille de musiciens.

Rappelons que sa dernière apparition publique remonte à Juillet 2015 pour la manifestation « Constantine, capitale de la culture arabe ».

Les hommages qui lui ont été rendu étaient à la hauteur de son expérience. Le chanteur Layachi Eddib, l’un des interprètes les plus en vue du malouf constantinois, a dit de lui, qu’il était un « artiste exceptionnel » au parcours « unique ». Il le qualifiait même d’avoir mener le malouf constantinois « au-delà des frontières algériennes ».

De même, le ministre algérien de la Culture, Azzedine Mihoubi s’est exprimé, en faisant référence au chanteur sur les réseaux sociaux en ces mots : «l’un des plus grands artistes algériens qui a consacré sa vie à la préservation [du malouf], un art raffiné et apprécié dans le pays».

Le directeur de l’Opéra d’Alger, Noureddine Saoudi, quant à lui, a dit de la disparition de Mohamed Tahar Fergani, qu’elle a laissé un « grand vide » dans le monde de la culture en Algérie.

 

 




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