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Sous la pression de la rue et de l’armée, Abdelaziz Bouteflika a rendu ce mardi sa démission au Conseil constitutionnel. L’information est rapportée par Le Monde. Une décision vue comme une « libération » du peuple algérien, intervenue après un mois de contestation populaire contre celui qui dirigé le pays pendant deux décennies.
Lundi, la présidence de la République avait annoncé qu’Abdelaziz Bouteflika allait démissionner avant l’expiration de son mandat, le 28 avril.
Son départ est la principale revendication de la rue qui réclame aussi la fin du « système » au pouvoir.
Mais la date de cette démission n’avait pas été précisée. L’armée a donc accéléré son départ de la tête de l’Algérie, qu’il dirige depuis 1999.
Abdelaziz Bouteflika avait déjà renoncé, en mars, à briguer un cinquième mandat et avait annoncé le report sine die de l’élection présidentielle normalement prévue ce mois-ci.
Des annonces qui n’avaient pas suffi à calmer la contestation.
