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L’affaire du décès du touriste de la région d’Oued-Souf dans le sud algérien continue de défrayer la chronique. Ceci d’autant plus que la victime avait succombé à ses blessures huit jours après avoir été admis à l’hôpital de Bejaia, après une agression caractérisée sur sa personne par des personnes s’autoproclamant gardiens de parking à Souk-El-Tenine dans la wilaya de Bejaia.
Rappelons que le défunt qui était en vacances dans le littoral de Bejaia avait refusé de se fier aux caprices de ces gardiens de parking de voitures, qui lui avaient intimé l’ordre de payer la somme de 200 dinars algériens contre le stationnement gardé. Ce refus avait incité les gardiens en question à utiliser la violence contre la victime qui avait succombé à ses blessures, laissant toute sa famille, ses proches en émois, mais aussi laissé la vallée de la Soummam en consternation. Ceci d’autant plus que les gens de Bejaia étaient de tout temps accueillants.
Cette affaire n’est pas restée vaine, c’est-à-dire sans suite, puisque six impliqués dans ledit meurtre du jeune Aissa Zoubir ont été mis sous mandat de dépôt. Plusieurs griefs sont retenus contre eux dont l’homicide volontaire. Selon nos informations les inculpés sont âgés entre 20 et 35 ans. Rien en tous les cas ne justifiera leur acte, isolé ou prémédité, surtout que là, il y’a mort d’un homme qui au lieu de passer ses vacances dans la tranquillité, s’est vu perdre la vie, à cause de 200 dinars.
A méditer, surtout lorsqu’il s’agit de faux gardiens de parkings, qui souvent utilisent la force et la violence pour pousser les automobilistes à payer une certaine somme, sans même avoir l’autorisation de le faire. Il va sans dire que les autorités locales dans toutes les régions d’Algérie doivent bouger pour mettre fin à ces actes, mais surtout ne pas laisser cette bande de jeunes qui s’autoproclament « Gardiens de parkings » sans autorisations.
