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On ne le dira jamais assez, les fermetures des routes en Algérie en général et en Kabylie en particuliers prennent des proportions négatives. La question qui revient toujours sur les lèvres des citoyens lésés est la suivante : On ferme la route nationale ou secondaire pour faire valoir nos droits et on fait perdre ceux des autres.
Dans une région de Kabylie, et plus exactement dans la wilaya de Bejaia, une wilaya qui jadis était la plus visitée et la plus vue des wilayas que compte l’Algérie, à savoir 48, on ne fait point allusion à ces réflexions, et chacun fait ce qu’il veut sans en regarder aux conséquences, aussi néfaste, qui pèsent sur autrui.
La RN12 était fermée en ce jeudi 19 Juillet 2018 au niveau d’un sens unique d’El-Kseur (Une commune de la wilaya de Bejaia. Cette route reliant les régions de Bejaia à Tizi-Ouzou, et de Sidi-Aich vers Bejaia a été fermée à la circulation routière par les habitants du village dit Temda (Commune de Oued-Ghir).
Selon les informations recueillies, les raisons sont multiples. Les contestataires auraient élaboré une plateforme de revendications qui tourne autour des points qu’ils demandent leur concrétisations, sinon ils maintiendraient leurs pressions et leur actions jusqu’à l’aboutissement de leurs doléances.
Les citoyens exigeraient donc l’aménagement du « passage à niveau » après l’accident survenu durant lequel deux personnes ont été blessées après être heurtées par un train. Le deuxième point, c’est le désherbage pour éviter tous les problèmes, surtout en cette période estivale, de grande chaleur qui facilite des foyers d’incendies de forêts.
Enfin, les contestataires demanderaient l’aménagement en béton-bitumeux de la route qui mène vers le village.
cela étant cette action de fermeture de route a encore une fois causé d’énormes désagréments aux usagers de cet important axe routier qui étaient contraints de prendre la RN75. Bref, l’arrêt des contestations par les fermetures des routes n’est pas pour demain.
La majorité des citoyens rencontrés, affirment qu’il faut suivre d’autres méthodes de réclamations, plutôt que de fermer les routes et causer des désagréments aux autres concitoyens. « On en a marre de ces fermetures de routes », disent-ils.
