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Algérie: pas d’année blanche dans les écoles normales supérieures !

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Une conférence nationale des universités, présidée par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Algérien, H. Tahar ,  s’est tenue samedi dernier au siège dudit ministère en présence des chefs d’établissements universitaires du pays. Une conférence  au cours de laquelle, le ministre a  annoncé que les examens du diplôme des études médicales spécialisées seront maintenus pour ce dimanche et ne seront en aucun cas reportés.

D’après le ministre Tahar,  aucun changement ne sera effectué et celui qui tentera un boycott, assumera toutes ses responsabilités. Nette, claire et précise, cette déclaration a été faite en réponse aux revendications des médecins résidents diplômés en formation de spécialisation. En grève depuis environs quatre mois, ces derniers avaient appelé au boycott des prochains examens de fin d’études, sans toutefois annoncer qu’il y’ait possibilité d’une année blanche.

Déjà, le collectif autonome des médecins résidents algériens avait réclamé le report de la session de rattrapage des examens du diplôme d’études médicales supérieures (DEMS), prévue du 18 mars au 12 avril prochain. La ministre a mis aussi l’accent sur le dialogue qui pourrait être entre son département et le collectif en question. « Nous avons toujours été à l’écoute de nos étudiants, de même que nos portes sont tout le temps ouvertes. », a-t-il indiqué avant d’ajouter « la dernière réception en date est celle des médecins résidents que nous avons rencontrés la semaine dernière à leur demande, où l’ordre du jour portait sur la session de rattrapage du DEMS », qui marque, rappelons le, la fin du cursus de spécialisation.

Pour ce qui est des écoles normales supérieures, elles étaient paralysées en partie depuis un bon bout de temps par une grève illimitée des étudiants. L’on notera que ce n’étaient pas tous les étudiants du dernier cycle inscrits aux écoles supérieures qui ont abandonné les bancs universitaires, du moment que la plupart d’entre eux poursuivent leurs cours de dernière année le plus normalement du monde. Pour les autres années, des étudiants ont refusé de rejoindre leurs cours. Selon les dires du ministre, si ces derniers campent sur leur décision, ils seront tout simplement considérés comme recalés. Ce qui veut dire qu’ils devraient le cas échéant refaire l’année.

Les écoles supérieures spécialisées ont leur propre statut et l’étudiant qui refera l’année universitaire à deux reprises ne bénéficiera  point d’un poste d’emploi du ministère de l’éducation nationale. Enfin, le ministre a appelé les grévistes à plus de sagesse. Tout comme il les a incités à renoncer à leur débrayage illimité. Soulignons que les grévistes revendiqueraient entre autres l’engagement du ministère de l’éducation nationale, à procéder à leur recrutement directement après la fin de leur formation, au niveau de leur lieu de résidence.




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