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Les crashs d’avion se font rares ces dernières années. Mais, en dépit des précautions prises pour éviter ce genre d’incident, il n’en demeure pas moins que cela arrive des fois et engendre des décès, et rares sont ceux qui s’en sortent indemnes. C’est ce qui s’est passé en ce 11 avril 2018, où un avion de l’armée de l’air algérienne s’est écrasé à l’aéroport de Boufarik, près d’Alger. Selon un bilan provisoire, environs 257 personnes ont péri dans cette catastrophe.
C’était en principe un avion militaire algérien de transport qui s’est écrasé peu après son décollage près de la base aérienne de Boufarik, à une trentaine de kilomètres d’Alger. Le premier bilan était tombé vers 13h et sur les 257 se trouvant à bord de l’avion, on retrouve les dix membres de l’équipage et 247 autres passagers, dont la plupart sont des personnels de l’armée populaire ainsi que des membres de leurs familles. L’Algérie est en deuil après cette catastrophe.
L’avion est un « Iliouchine IL-76 », un appareil militaire de fabrication soviétique puis russe, et qui capable de transporter environ 120 passagers (soit moitié moins que le nombre de victimes) et pourrait atteindre 225 passagers. Il s’est écrasé dans un champ à proximité immédiate de la base. Le bilan est considéré comme étant la pire catastrophe aérienne, qu’elle soit civile ou militaire survenue en Algérie. C’est la quatrième plus meurtrière au monde durant ces vingt dernières années.
Le président de la république démocratique et populaire, Abdelaziz.B tout en s’inclinant devant la mémoire des décédés, décrète trois jours de deuil national, et aurait exhorté les imams des mosquées algériennes pour effectuer la prière de l’absent durant la prière de ce vendredi. Aux dernières nouvelles, une enquête serait ouverte pour élucider les causes de ce regrettable crash aérien.
