Au Gabon, le président déchu Ali Bongo et ses deux fils, Jalil et Bilal, ont entamé une grève de la faim pour dénoncer la « séquestration » et les « actes de torture » que subiraient plusieurs membres de leur famille. En réaction, le gouvernement gabonais s’est déclaré « surpris » de cette démarche.
Selon les avocats des plaignants, une plainte a également été déposée devant le tribunal judiciaire de Paris.
Dans un communiqué lu sur le plateau de la télévision nationale gabonaise, la ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Laurence Ndong, a apporté un démenti formel.
« Nous sommes surpris d’apprendre, par voie de presse, que l’ancien président Ali Bongo Ondimba a décidé d’entamer une grève de la faim alors qu’il est traité avec dignité. (…) les propos des avocats de la famille de M. Ali Bongo Ondimba ne reposent sur rien. Nous rappelons que l’ancien président peut quitter le territoire national à sa convenance », a-t-elle lu.
En conclusion, « le gouvernement de la République se réserve donc le droit d’ester en justice contre les auteurs de ces dénonciations calomnieuses et mensongères, portant atteinte à l’image du Gabon ».