La Ghanéenne Anne Amuzu fait partie des rares femmes africaines qui ont refusé de laisser le marché des technologies de l’information et de la communication aux hommes. Diplômée de l’école entrepreneuriale de technologie Melwather, Anne Amuzu a lancé en 2010 avec ses camarades de promotion la société Nadimobile.
Elle développe une plateforme pour faciliter les échanges avec la clientèle via les téléphones mobiles. Cette découverte lui a valu la même année, le prix « Best Business » lors de la conférence de San Francisco.
Dans une interview accordée au site thenextwomen.com, elle revient sur ses débuts dans un monde dominé par les hommes : « Durant notre dernière année de formation, nous avons formé un trio pour sortir une activité génératrice de revenu. Notre idée a séduit l’institut qui a décidé de nous soutenir. La première étape du travail fut essentiellement basée sur la collecte des idées.»
Amouzu s’est également spécialisée dans les services SMS. Elle est sollicitée par 20 entreprises qui bénéficient de ses services. Titulaire d’un diplôme en génie civile à l’Université Kwame Nkrumah, Anne Amuzu fait partie des 10 femmes qui émergent dans le domaine de l’informatique d’après le classement de Forbes.
Parmi ces dix femmes qui font la fierté de l’Afrique, figurent la Nigériane Nkemdilim Uwaje Begho (Future Software Ressources Ltd), la Sud-Africaine Annette Muller (DotNxt), la Rwandaise Clarisse Iribagize (HeHe Ltd), les Kenyans Jumila Abass, Linda Kwamboka, Susan Oguya (MFarm ) et la Sud-africaine Barbara Mallison (Obami).
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