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Arts plastiques: deux camerounais dans le Top 10 africain

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Koyo Kouoh, commissaire d'expositions indépendante et opératrice culturelle camerounaise, fondatrice et directrice artistique de Raw Material Company à Dakar.

Simon Njami et Koyo Kouoh (photo) sont deux camerounais faisant partie du Top 10 africain des artistes plasticiens, des galeristes ou commissaires d’expositions les plus prisés à l’échelle internationale dont les œuvres donnent une certaine renommée au contiennent noir.

Selon un classement de RFI, leurs travaux parlent du passé colonial et de la post-colonie, mais reflètent aussi l’Afrique d’aujourd’hui: un continent créatif, reconnu et décomplexé.

Simon Njami, découvreur de talents

«Quand on cherche l’Afrique dans l’art, on cherche quoi, à part des présupposés ?». Né en 1962 à Lausanne de parents camerounais, il a découvert sa « négritude » à Paris, adolescent. Une notion qu’il ne cesse de remettre en question depuis. Romancier à 23 ans, il a co-fondé à 29 ans, en 1991, le magazine d’art Revue noire, avec ses amis Jean-Loup Pivin et Pascal Martin Saint-Léon. Directeur des Rencontres africaines de la photographie de Bamako (2001-07), il a été commissaire en 2004 d’Africa Remix, une grande exposition qui a tourné trois ans et contribué à mettre l’Afrique sur la carte du monde de l’art contemporain. Tout en travaillant à son prochain roman, il a réuni en 2014, au Musée d’art moderne de Francfort, une cinquantaine d’artistes africains -pour moitié inconnus- autour de La divine comédie, un texte de Dante. Leurs interprétations de l’enfer, du purgatoire et du paradis font salle comble et tournent à travers le monde.

Koyo Kouoh, commissaire d’exposition axée sur la « matière première »
Installée depuis 1996 à Dakar, cette Camerounaise a étudié la finance et l’administration bancaire, mais a vite changé de voie. Directrice des Arts et de la culture à l’Institut de Gorée (1998-2002), commissaire indépendante lors des Biennales de Bamako en 2001 et 2003, conseillère culturelle pour l’ambassade américaine au Sénégal (2003-08), elle a ouvert en 2011 un centre d’art: Raw Material Company («Compagnie de la matière première»). Sollicitée à Londres, Amsterdam et New York, Koyo Kouoh estime elle aussi que « l’art est politique, même si les gouvernements et les sociétés africaines ne le perçoivent pas comme tel ». L’important pour elle commence à la base: «L’artiste du quartier doit être reconnu comme le cordonnier ou le boutiquier pour son rôle dans la société.» Elle fait partie, avec Bisi Silva au Nigeria, Marilyn Douala Bell au Cameroun et Marie-Cécile Zinsou au Bénin, d’une nouvelle génération de femmes qui montent des centres d’art.

 




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