Une vingtaine de candidats à l’immigration clandestine ont péri dans le désert libyen à la frontière avec le Tchad. Ce qui porte à plus de 2000 le nombre de migrants morts dans le désert depuis 2014.
Quelques jours après le drame de Melilla, vingt autres migrants sont morts déshydratés dans le désert libyen. Le drame est survenu à la frontière entre le Tchad et la Libye, une zone où les températures avoisinent les 45 degrés à cette période de l’année.
Vendredi, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a « regretté la mort d’au moins 20 migrants dans le désert libyen et appelle de nouveau à prendre des mesures décisives afin de protéger les migrants le long de la frontière entre la Libye et le Tchad. »
Selon l’OIM, depuis 2014, plus de 2.000 migrants sont décédés dans le Sahara. L’itinéraire migratoire à travers le désert libyen est l’un des plus dangereux et mortifère au monde. Malgré ces informations alarmantes, les candidats à l’immigration clandestine ne désarment toujours pas.