A l’annonce des résultats de la présidentielle confirmant la victoire de Mahamat Idriss Deby en mai dernier, au moins 11 personnes sont mortes, selon l’ONG Human Rights Watch.
Dans un rapport publié ce mercredi 27 novembre, Human Rights Watch dénonce l’absence d’enquête et la non prise en charge des victimes des « tirs de joie » à l’origine de ces décès.
Au soir du 9 mai, des armes automatiques, armes lourdes et tirs de roquette ont retenti jusque tard dans la nuit pour célébrer la victoire du président tchadien.
Même si ces tirs ont été qualifiés d’« excessifs » et « déplorables » par les autorités tchadiennes, aucune action n’avait été entreprise.