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Bénin: colère dans les Universités nationales

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Les syndicats des enseignants du supérieur ne décolèrent pas face aux nominations prononcées par le gouvernement béninois dans les Unités de formation et de recherche des universités nationales. Ils projettent à nouveau un sit-in jeudi, 21 mars 2019 pour protester contre «la menace qui plane depuis peu sur les libertés universitaires et les acquis démocratiques ».

 Le délai donné au gouvernement pour procéder à l’annulation des nominations des responsables des Unités de formation et de recherche (Ufr) des universités nationales n’aura visiblement pas de suite.

Mercredi, ces enseignant ont dénoncé le mutisme du gouvernement face à leurs revendications. Ils qualifient cet acte du gouvernement d’un “refus de dialogue“.

Ainsi, pour contraindre le gouvernement au respect des libertés universitaires, les enseignants du supérieur projettent un sit-in ce jeudi dans les locaux du Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

« Ils n’entendent pas démordre ni baisser l’échine face aux réformes et actes qui remettent en cause les acquis démocratiques et les textes régissant le fonctionnement des universités nationales du Bénin », écrit a-Cotonou.

Selon le même site, ces derniers n’approuvent pas également les réformes “non inclusives“ du Conseil national de l’Education (Cne), ancienne et nouvelle formule, à la lumière de la loi 2003-17 portant orientation de l’éducation nationale en République du Bénin.

Soulignons que le gouvernement avait, par décret N°2018-44 du 20 septembre 2018, procédé à la suspension de l’élection des recteurs, vice-recteurs, membres du Conseil d’administration d’universités, doyens, directeurs, vice-doyens et directeurs adjoints des Unités de formation et de recherche (Ufr) des universités nationales du Bénin.

Cette décision a été mal digéré par l’Intersyndicale qui soupçonnait une menace sur les libertés académiques. Les menaces des enseignants n’ont pu contraindre le gouvernement dans son projet en procédant le 30 janvier 2019, à la nomination des responsables des Ufr des universités nationales.

L’argument est tout simple. Pour le gouvernement, les anciens dirigeants n’ont plus de légitimité, leur mandat est arrivé à terme.

Rappelons que, les enseignants ont donc tenu un sit-in dans les locaux du Ministère de l’enseignement supérieur avant d’accorder un moratoire d’un mois au gouvernement pour rapporter sa décision et surtout associer les enseignants aux réformes du Conseil national de l’éducation.




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