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Le lundi 10 décembre 2018, le ministère de la Santé du Bénin a lancé un projet dénommé « Coopération, renforcement, assurance qualité des laboratoires ». Il vise à renforcer la lutte contre le trafic de faux médicaments dans le pays.
L’initiative vient du Centre humanitaire des métiers de la pharmacie. Le projet qui a reçu un soutien financier du Fond mondial espère apporter une réponse adéquate à un phénomène dont la propagation et la persistance commencent par inquiéter plus d’un.
Dans la sous-région Ouest africaine, le Bénin était connu comme l’une des plaques tournantes du trafic de médicaments. Une image que les autorités du pays voudraient redorer. C’est dans cet esprit que le gouvernement du président Talon a lancé il y a un an, l’opération PANGEA IX. Il s’agit de mener une lutte implacable contre le trafic de médicaments qui prenait de plus en plus d’ampleur dans le pays et dans la sous-région.
A l’issue de la première phase de cette opération, le marché noir du faux médicament a été démantelé. Dans la foulée, plusieurs responsables, dont un député, impliqués dans le trafic de produits pharmaceutiques ont été arrêtés.
C’est donc pour soutenir les efforts déjà consentis dans cette lutte contre le trafic de médicament, que le gouvernement béninois a procédé au lancement du projet « Coopération, renforcement, assurance qualité des laboratoires ». Il veut œuvrer pour la mise en place d’un outil performant de contrôle de qualité des médicaments disponibles à la consommation des populations.
« Ce projet permettra de garantir des médicaments de bonne qualité aux populations… La mise en œuvre rigoureuse de ce projet permettra d’améliorer le niveau technique du personnel du LNCQ (Laboratoire national de contrôle de la qualité des médicaments et consommables médicaux – ndlr) du Bénin », a précisé Akogbèto Enagnon, le directeur de cabinet du ministre de la Santé.
