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Bernard Dadié : l’écrivain ivoirien candidat au Prix Nobel de la littérature

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Le ministère ivoirien de la culture et de la francophonie a annoncé en début de semaine la présentation de la candidature de l’écrivain Bernard Didié pour le Prix Nobel de la Littérature. Le célèbre auteur dont les œuvres sont depuis plusieurs années au programme académique dans plusieurs pays d’Afrique, célèbre cette année, ses 98 ans. Le gouvernement ivoirien programme une série d’activités pour commémorer sur les deux prochaines années, le centenaire de l’homme qui fait la fierté de tout un continent.

La candidature de Bernard Dadié pour le Prix Nobel de la littérature ne surprend point. L’écrivain ivoirien jouit d’une célébrité internationale depuis plusieurs décennies et cette reconnaissance ne sera que le couronnement de ses efforts en faveur de la promotion de la littérature africaine.

Pour plusieurs lecteurs, « Climbié », « Carnet de prison » ou encore  « Le pagne noir » sont les œuvres connues de l’auteur. Et pourtant Bernard Dadié a plus d’une dizaine de nouvelles, chroniques, œuvres biographiques, théâtre et poésie.

Il  a été distingué à deux reprises Grand prix littéraire d’Afrique noire (Patron de New York, 1965 et La ville où nul ne meurt, 1968). En dehors de la littérature, Dadié a également été un militant du RDA de Félix Houphouët-Boigny. Il fut  incarcéré en 1949, à Grand-Bassam, par l’administration coloniale. L’homme combatait le colonialisme.

« Toute la direction du RDA était recherchée. Pourtant, nous ne nous cachions pas. On était presque tous ensemble quand ils nous ont trouvés. Ils nous ont brandi leurs fusils et nous ont demandé si nous étions armés. J’ai crié que oui. Haut et fort. Ils se sont prudemment avancés vers moi. Mais, ils ont eu un mouvement de recul quand j’ai mis la main à la poche. Doucement, de ma poche, j’ai sorti un stylo que je leur ai exhibé au nez. Un stylo », se rappelle-t-il.

 

 




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