BizME.fr Freelances, plus forts ensemble.
Accueil / Country / Central Africa / Gabon / Bilie By Nze accuse l’Union européenne d’avoir aggravé  la crise électorale au Gabon en 2016

Bilie By Nze accuse l’Union européenne d’avoir aggravé  la crise électorale au Gabon en 2016

Partagez ceci :

Evoquant la situation au Gabon lors des élections présidentielles de 2016, dans une interview accordée à RFI, le Premier ministre gabonais, Alain-Claude Bilie By Nze a indiqué que « les observateurs de l’Union européenne ont contribué à aggraver la situation au Gabon ».

Au Gabon, les observateurs de l’Union européenne sont bannis du scrutin présidentiel du mois d’aout prochain.  Le premier ministre gabonais Alain-Claude Bilie By Nze, s’est encore réjoui de cette situation dans une interview accordée à RFI et France 24.  

« L’Union européenne… nous avons discuté dans le cadre du dialogue politique intensifié et nous sommes tombés d’accord. Nous avons fait le constat que les observateurs de l’Union européenne ont contribué à aggraver la situation au Gabon par des déclarations intempestives, peu mesurées, et qui ne tenaient pas compte des réalités. Nous sommes tombés d’accord pour que cette année, il n’y ait pas d’observations de l’Union européenne. Et cela n’aggravera rien du tout, parce que nous allons organiser une élection transparente. Le vainqueur sera connu. Nous espérons que le vaincu acceptera et félicitera le vainqueur »,a t-il indiqué, répondant à une question au sujet l’absence concertée des observateurs de l’Union européenne pour le scrutin d’aout 2023.

Au sujet d’une candidature unique de l’opposition ou encore d’une victoire assurée du parti au pouvoir, Bilie By Nze, a expliqué que «  d’abord, il ne me revient pas de me prononcer à la place de l’opposition. Ensuite, je crois que chacun a tiré les leçons de 2016, aussi bien dans la manière de mener la campagne, dans la manière de s’organiser, mais surtout de gérer le pays ».

Evoquant la question internationale sur l’Ukraine, le Premier ministre gabonais a été clair :

« le Gabon a clairement condamné la violation du droit international et que, par la suite, le Gabon a estimé qu’il a aux Nations unies un rôle à jouer. Il a aussi des intérêts stratégiques à préserver. On ne va pas commencer à demander à chaque État de justifier son vote aux Nations unies. Personne ne le fait pour les pays occidentaux. Donc, permettez que les Africains fassent des choix en fonction de leurs propres ambitions ».

Essama Aloubou




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Traduction »