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Le boxeur Kubrat Pulev est suspendu des rings pour avoir embrassé Jenny Ravalo, journaliste du « Vegas Daily Sports », lors d’une interview, sans avoir demandé son avis.
La scène, qui n’a duré que quelques secondes date du 23 mars 2019.
Sur la vidéo -ci-dessous- qui a fait le tour des médias, on voit le boxeur Kubrat Pulev embrasser la journaliste Jenny Ravalo en pleine bouche. Ceci à la fin d’un interview que le sportif a accordé à la femme de média, après son match de sept rounds face au roumain Bogdan Dinu.
Acte considérée comme « une agression sexuelle », la commission des sports de Californie a suspendu l’athlète le 29 mars, l’interdisant de combattre en Amérique du nord.
Il est aussi sommé de prendre part à des cours sur le harcèlement sexuel et de payer une amende de 2500 dollars.
En cas d’incident similaire, avertit la commission, il pourrait encourir une suspension définitive, ce qui mettrait fin à sa carrière.
En effet, les enquêteurs de la commission des sports ont entendu la victime et l’agresseur lors d’une audience.
Jenny Ravalo s’est déclarée “insultée, cyber-harcelée et menacée” depuis cette affaire, estimant que Kubrat Pulev “avait eu deux mois pour s’excuser”. Ce qu’il n’a pas fait.
« Au milieu de l’interview, il me prend le visage et m’embrasse. J’ai été immédiatement choquée et embarrassée. Et je ne savais pas comment réagir. Ensuite, je suis allée jusqu’à la table pour mettre mes affaires dans mon sac à dos. Il m’a attrapé les fesses qu’il a pincées avec ses deux mains. Il est ensuite parti sans rien me dire et en riant, raconte-t-elle. Cela m’a mise mal à l’aise, et m’a frustrée que Kubrat Pulev me traite comme ça, d’une manière aussi non professionnelle. Je n’ai pas encouragé ou consenti à ce que M. Pulev me prenne le visage, m’embrasse ou me touche les fesses. J’étais là pour couvrir un match de boxe, en tant que journaliste professionnelle. Embrasser une femme sur les lèvres sans son consentement et attraper ses fesses ainsi n’est pas acceptable. Aucune femme ne devrait être traitée ainsi. », a raconté la journaliste.
Le boxeur, pour sa part essaie d’expliquer son acte par la joie qu’il a ressenti lors de sa victoire, une joie qui l’aurait privé de toute inhibition.
D’ajouter, il a déclaré aux enquêteurs que Jennifer Ravalo était “très dragueuse”.
Plus, le sportif et son avocat ont affirmé que la journaliste ne semblait pas mécontente de l’incident, car elle avait rejoint leur célébration après le match, plus tard dans la soirée.
« Après l’interview, j’étais tellement content, que je l’ai embrassée. Plus tard dans la soirée, elle m’a rejoint avec mes amis pour une célébration. Dans la vidéo, après le baiser, nous rigolons tous les deux. Et nous sommes remerciés mutuellement. Il n’y a rien de plus », a confié le boxeur qui soutenait qu’elle était son amie.
Alors qu’il espérait la levée de la sanction, la même commission a décidé unanimement mardi dernier, de prolonger la suspension.
Toutefois, il pourrait tenter de récupérer sa licence de boxeur s’il arrivait à remplir les conditions précitées avant le 22 juillet, date où son dossier sera réexaminé par la commission.
Par ailleurs, le sportif de 38 ans a fini par présenter ses excuses à la journaliste.
