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La poire en deux…le Brexit est repoussé au 31 octobre, soit de « six mois et trois semaines ». Ainsi en ont décidé les dirigeants européens, réunis mercredi à Bruxelles. En d’autres termes, Emmanuel Macron, le seul partisan d’un délai court, n’a pas parvenu à imposer son bon-vouloir. Le dirigeant français a tout de même obtenu des garanties visant à protéger le fonctionnement des institutions.
Ce ne sera ni une longue ni une courte extension. Le Royaume-Uni pourra donc quitter l’UE avant cette nouvelle date si Theresa May parvient à faire valider l’accord de retrait par les députés britanniques, souligne Le Figaro.
« Si le Royaume-Uni est encore membre de l’UE les 23-26 mai et s’il n’a pas ratifié l’accord de retrait d’ici le 22 mai 2019, il doit organiser les élections du Parlement européen. S’il ne remplit pas cette obligation, le départ (du Royaume-Uni) aura lieu le 1er juin 201 », est-il précisé dans les conclusions du Conseil.
