Dans le cadre de sa lutte contre la vie chère et les pratiques commerciales abusives, le Burkina Faso a renforcé ses actions de contrôle économique.
La Brigade mobile de contrôle économique et de répression des fraudes (BMCRF) a procédé à la fermeture de plusieurs magasins à Ouagadougou, sur ordre du ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Serge Gnaniodem Poda. Ces mesures visent à garantir le respect des prix officiels et à protéger les consommateurs.
Une réaction face à des pratiques illégales
Les contrôles menés par la BMCRF ont mis en lumière des pratiques illégales, telles que la réduction des quantités de produits tout en augmentant les prix, ce qui porte préjudice aux consommateurs. Face à ces abus, le gouvernement a décidé de fermer administrativement les établissements fautifs.
Une politique de contrôle renforcée
Cette opération fait partie d’une stratégie de contrôle strict mise en place par le gouvernement pour assurer la disponibilité des produits de première nécessité à des prix justes et contrer la spéculation. Les autorités ont souligné que ces actions s’inscrivent dans une politique globale visant à maintenir l’équilibre des prix et la régulation du marché.
Des sanctions à venir et des consommateurs vigilants
La BMCRF a précisé que les contrôles se poursuivront et que toute infraction sera sévèrement punie. Les consommateurs ont également été invités à signaler toute augmentation injustifiée des prix ou toute pénurie de produits.
Cette initiative a été largement saluée par les consommateurs, qui dénonçaient depuis plusieurs mois la hausse des prix. Toutefois, certains commerçants contestent ces mesures, expliquant que l’augmentation des prix est due à des facteurs externes, tels que l’augmentation des coûts de transport.