Le Burkina Faso poursuit activement sa lutte contre la contrebande de carburant, une pratique aux conséquences économiques et sécuritaires préoccupantes. Dans la nuit du dimanche dernier, cette lutte a enregistré un succès significatif grâce à une opération menée par la gendarmerie.
Une saisie importante à Pô
À Pô, dans la province de Nahouri (région du Centre-Sud), les éléments de la Brigade territoriale de gendarmerie de Guiaro ont intercepté plus de 2 050 litres d’essence de contrebande. Lors de cette opération, quatre individus, dont trois fugitifs et un chauffeur, ont été interpellés. Tous ont été déférés devant le procureur afin de répondre de leurs actes.
Des enjeux multiples
Le carburant est un produit stratégique, essentiel au fonctionnement des secteurs du transport, de l’industrie et de l’économie en général. La contrebande de carburant nuit gravement à l’économie formelle du pays. Elle provoque notamment une baisse des ventes dans les stations-service légales et représente un danger pour les équipements industriels qui pourraient être endommagés par l’utilisation d’essence frelatée.
Sur le plan sécuritaire, ce trafic illégal pourrait également alimenter les réseaux terroristes actifs dans certaines régions du pays, renforçant ainsi l’instabilité.
Une réponse ferme du gouvernement
Face à ces enjeux, le gouvernement burkinabè a intensifié ses actions pour éradiquer ce commerce illicite. Les autorités saluent les efforts des forces de sécurité, qui poursuivent leur mission avec rigueur et détermination, en faveur de la stabilité économique et de la sécurité nationale.