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Burkina Faso : le Premier ministre exclut toute négociation avec les terroristes

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La position du gouvernement du Burkina Faso reste la même. Pour le Premier ministre Apollinaire Kyélem de Tambèla, il « n’y a pas de négociation possible » avec les « hordes terroristes » qui ciblent le pays depuis 2015.

« Pour nous, il n’y a pas de négociation possible avec l’immoralité. (…) Nous ne négocierons jamais, ni l’intégrité territoriale du Burkina Faso, ni sa souveraineté. Nous défendrons notre territoire et nos populations coûte que coûte », a déclaré M. Kyélem de Tambèla devant l’Assemblée législative de Transition. « La seule négociation qui vaille avec les bandits armés, a-t-il poursuivi, est celle qui se fait actuellement sur le champ de bataille »

Le Premier ministre a réaffirmé la volonté du gouvernement d’augmenter le nombre de civils dans l’armée dans la lutte contre les groupes terroristes. Apollinaire Kyélem de Tambèla a en effet souhaité que le nombre de Volontaires pour la défense de la patrie (VDP), les supplétifs civils de l’armée, soit porté à « 100.000 et même au-delà ».

Avec quelque 50 000 VDP engagés sur le terrain, et « grâce aux efforts consentis », plus de 125.000 personnes sur plus de deux millions de déplacés internes « sont retournées dans leur localité d’origine »soit plus de 20.000 ménages, selon le chef du gouvernement du Burkina Faso.




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