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Burkina-Faso: Musique comme arme contre la drépanocytose

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Rose-Sabine

L’ambassadrice de la lutte contre la drépanocytose pour la Cote d’Ivoire et le Burkina Faso, Rose Sabine, l’artiste de scène a organisé une soirée de Gala ce vendredi 09 décembre 2016. Cette soirée s’est déroulée à Ouagadougou; une première du genre au Burkina Faso après la Côte d’ivoire. L’évènement a permis à l’artiste d’effectuer une  levée de fonds pour les enfants victimes  de la  drépanocytose.

Rose Sabine a été accompagnée par d’autres artistes tels que Matikara, Biba Ouassin, Emilo Lechanceux, Malika, Madesco et ELifaz pendant sa communication sur la maladie  avec le public et les médecins spécialiste.

Selon Sonia Kaboré, médecin pédiatre et responsable du suivi médical des enfants malades de la drépanocytose, 500 personnes enregistrés ont suivi médicalement les soins depuis 2002, année d’ouverture de l’hôpital pédiatrique Charles De Gaulle en Cote d’ivoire.

Pour la pédiatre, les progrès sont  faits dans la recherche sur cette maladie. Désormais, un malade drépanocytaire suivi médicalement, a la possibilité d’avoir une expérience de vie allant jusqu’à 60 ans. Le Burkina signe dès lors, la gratuité des dépistages néo-natals.

Néanmoins, elle affirme que «  C’est une maladie chronique. Elle est transmise par le père ou la mère. On naît avec, on vit avec et on meurt avec  et comme nous n’avons pas de subvention, les prises en charge financières chez les parents sont difficiles. Il faut honorer les ordonnances et payer les consultations  fréquentes »,

L’absence de subvention financière dans la prise en charge financière reste le plus grand défi de certains parents des malades. Un cri d’appel est donc lancé pour une subvention de la part des gouvernements .

Quand à l’ambassadrice de la lutte contre la  drépanocytose Rose Sabine, elle désir apporter un soulagement dans les dépenses financières des parents pour les enfants. La soirée de gala a permis de récolter une multitude de dons à l’endroit de ces enfants.

Elle témoigne : « Je souffre de la drépanocytose. Cela a été découvert à mon adolescence (…) et depuis lors,  je faisais régulièrement des crises. Mais par la grâce de Dieu, j’ai eu la chance aussi d’avoir de bonnes volontés pour la prise en charge médicale à l’extérieur. Maintenant, je vis bien. Aujourd’hui je comprends très bien ces enfants. Je sais ce qu’ils vivent comme douleur. Mon souhait c’est de permettre qu’ils puissent vivre longtemps comme moi et réaliser leur rêve ».

 

 

 

 

 




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