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Les massacres orchestrées par les djihadistes se multiplient dans le nord du Burkina Faso. Le dernier en date c’est celui de la nuit du jeudi 31 mars au vendredi 1er avril qui a fait une vingtaine de morts. Face à cette situation, la junte militaire au pouvoir à Ouagadougou se dit prête à négocier avec les groupes armés.
Les djihadistes ont encore frappé fort. La mine d’or de Kougdiguin a été la cible d’une cinglante attaque qui a fait 20 morts. Cette énième attaque alourdit désormais le bilan macabre à plus de 80 civils et militaires tués en espace de 3 mois.
Ces attaques qui deviennent récurrentes préoccupent les autorités de Ouagadougou qui entrevoient selon les informations de discuter avec les groupes armés pour amenuiser les velléités de ces attaques.
A cet effet, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, président de la transition privilégie le dialogue avec les groupes armés pour qu’il dépose les armes.
Pour rappel, le lieutenant colonel Paul-Henri Damiba s’est fixé 36 mois pour remettre les institutions en place après le coup d’état qui a emporté l’ancien président Kaboré.
