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Burundi : « Je ne briguerai pas un 4è mandat », Nkurunziza persiste et signe !

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Il a pris tout le monde de court en réaffirmant qu’il ne briguera pas un quatrième mandat à la tête du Burundi. Mais, l’opposition qui lui prête l’intention, veut jouer aux Saint Thomas.

Un an après et demi après avoir annoncé son intention de ne pas se représenter à la prochaine élection présidentielle du Burundi, Pierre Nkurunziza, au pouvoir depuis 2005, a assuré vendredi dernier qu’il ne briguera pas un mandat de plus.

En tout cas, c’est ce qu’il a laissé implicitement entendre lors d’un discours prononcé devant les forces de sécurité à Gitega.

Dans un discours devant les forces de sécurité à Gitega, et retransmis à la télévision burundaise, rapporte RFI, le président burundais a déclaré aux soldats : « Ce n’est pas moi qui serai là prononçant un discours l’année prochaine, vous serez avec un nouveau chef d’État. Je vous demande juste une chose: la façon dont nous avons bien travaillé ensemble pendant ces quinze années, multipliez par trois avec le nouveau qui va me succéder, là vous aurez été de vrais hommes. »

Après de tels propos, souligne notre source, l’opposition préfère rester méfiante et surtout recentre les enjeux.

« Pour nous, ce qui est important, ce n’est pas tant sa candidature, qu’il revienne ou qu’il ne revienne pas, c’est l’organisation d’élections dans des conditions crédibles, qui permettent un scrutin réel. C’est ça le véritable enjeu. Si l’on n’arrive pas à organiser des élections dignes de ce nom et que toutes les conditions ne sont pas réunies pour que les gens puissent exprimer leur choix librement, la crise burundaise ne doit pas se terminer. Donc ce que le président Nkurunziza a dit ne change rien à notre point de vue, qu’il vienne ou pas, qu’il tienne ou pas sa parole, cela ne change pas le fond du problème », estime François Nyamoya, le secrétaire général du MSD Mouvement pour la solidarité et la démocratie.

Le Burundi traverse depuis 2015 une crise socio-économique et politique émaillée de violences, née de la décision de Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat qu’il a obtenu en juillet de la même année.




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