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Burundi: la CPI, cette épine dans le pied du président Nkurunziza

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pierreMême si l’intention première était de protéger son pays des griefs de la Cour Pénale Internationale (CPI) par la sortie réussie du 27 octobre dernier, la réjouissance des Burundais ne sera que de courte durée.

La CPI, cette institution ‘’corrompue’’, pour certains, ‘’ le bourreau même des chefs d’Etats Africains’’ frappe à la porte de Pierre Nkurunziza.

Une annonce faite le 09 novembre dernier stipulait l’ouverture d’une enquête sur des crimes commis au Burundi ou à l’extérieur par les ressortissants burundais depuis la réélection du président, allant du 26 avril 2015 au 26 octobre 2017, la veille de son retrait de la CPI.

Du fait que la requête a été déposée avant le retrait du Burundi de la CPI, le pays devra collaborer.

« Conformément à l’article 127 du statut de Rome, qui régit spécifiquement la question du retrait des Etats du traité, le Burundi a le devoir de coopérer avec la Cour aux fins de l’enquête pénale ouverte avant le 27 octobre 2017. L’obligation de coopérer reste en vigueur tant que dure l’enquête », assure Fadi el-Abdallah, porte-parole de la CPI.

Une stratégie bien pensée de cette institution qui met  le président Pierre Nkurunziza dos au mur.




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