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Burundi: plus de chance pour les sachets non biodégradables dès 2020

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C’est par un décret  que le président burundais Pierre Nkurunziza a décidé d’interdire les sacs plastiques au Burundi dans un délai d’un an et demi.

« La fabrication, l’importation, le stockage, la vente et l’utilisation de tous sachets et autres emballages en plastique sont interdits », stipule le texte signé par M. Nkurunziza.

Les producteurs, consommateurs ont encore 18 mois pour se conformer à la loi qui rentrera en vigueur en 2020.

« Un délai de grâce de 18 mois est accordé, à compter de l’entrée en vigueur du présent décret, pour écouler les stocks disponibles et les commandes déjà passées », indique toutefois le texte, ce qui précise que l’interdiction sera effective dès 2020.

Le décret prévoit également des dérogations pour le plastique biodégradable et le plastique utilisé par les services médicaux notamment pour « les sachets et les sacs en plastique biodégradables, les matériels en plastique utilisés dans les services médicaux, dans l’emballage industriel et pharmaceutique » notamment. Ces dérogations seront accordées par une autorisation spéciale.

Apparemment, 2018 est une année de  prise de conscience internationale sur la pollution plastique. Ces derniers mois, de nombreux pays annoncent légiférer sur l’interdiction, partielle ou totale, des sacs plastiques, comme par exemple le Chili.

L’Afrique n’est pas en reste : certains pays, comme le Rwanda, ont mis en place une législation très stricte, qui doit être scrupuleusement respectée, sous peine d’encourir des peines allant jusqu’à la prison. D’autres pays, comme la RDC ou le Kenya, tentent d’emboîter le pas, avec un succès variable selon les moyens mis en œuvre pour s’assurer du bon respect de la législation.

Pour rappel, chaque année, 5 millions de tonnes de déchets sont rejetées à la mer, dont 60 à 95% des déchets plastiques (sacs à usage unique, bouteilles, emballages divers).

Un sac à usage unique échoué dans la nature suffit à dégrader la beauté d’un paysage. Dans les décharges à ciel ouvert, ces sacs, légers, s’envolent et les vents les repoussent vers les côtes.

De plus, l’utilisation des sacs à usage unique en PE encourage les collectivités locales à choisir l’incinération comme technique d’élimination des ordures ménagères avec les problèmes sanitaires que cela pose.

 




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