BizME.fr Freelances, plus forts ensemble.
Accueil / Country / Central Africa / Cameroun / Cameroun : la Gendarmerie intensifie la lutte contre les prises d’otages

Cameroun : la Gendarmerie intensifie la lutte contre les prises d’otages

Partagez ceci :

Les régions camerounaises de l’Adamaoua et du Nord font face à une insécurité grandissante depuis quelques mois. En quelques jours, les éléments de la Gendarmerie nationale camerounaise ont mis la main sur de nombreux gangs de voleurs de bétail et des coupeurs de route. Entre vol du bétail, prise d’otages et coupures de route, les populations n’en peuvent plus. 

En quelques mois, au moins 2000 têtes de bœufs ont été volées dans cette partie du pays pour une perte évaluée à un peu plus de 265 millions de nos francs CFA. Les éleveurs Bororo en sont les principales victimes.

Alertée, la troisième région de gendarmerie a lancé la huitième phase de l’opération Adano (Adamaoua et Nord). Celle-ci  vise à lutter contre le grand banditisme rural dans les régions de l’Adamaoua et du Nord, qui représentent la troisième région militaire. Pour cette nouvelle phase, ce sont les preneurs d’otage avec demande de rançon qui sont particulièrement visés.

« Nous entendons marquer davantage d’efforts dans l’arrondissement de Touboro, de manière à faire en sorte que les populations de cet important arrondissement vaquent paisiblement à leurs occupations quotidiennes », a fait savoir le général Pierre Louba Zal, le commandant de la troisième région de gendarmerie.

Si le dévolu a été jeté sur l’arrondissement de Touboro dans le département du Mayo Rey, région du Nord, c’est parce que la majorité des cas de prises d’otages avec demande de rançon viennent de cet arrondissement.

Face à la presse le 1er novembre dernier, à la sortie d’une réunion de coordination, le général Pierre Louba Zal a demandé l’aide de la population en expliquant que les preneurs d’otage se fondent généralement dans la population et ces derniers jouissent des complicités locales. « Nous demandons à la population de collaborer en dénonçant les relais locaux des ravisseurs », a demandé le haut gradé.

Depuis le démarrage de l’opération Adano, la population a toujours été invitée à participer parce que les gendarmes expliquent que les grands bandits constituent une « menace asymétrique ». C’est grâce à une dénonciation en août dernier que les gendarmes ont mis la main sur un gang de ravisseurs dans un village proche de Garoua lors de la septième phase de l’opération Adano.

Essama Aloubou




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Traduction »