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Si l’embouteillage reste un problème majeur pour la majorité des grandes villes africaines, il n’est pas moins une aubaine pour d’autres. Eh oui, l’embouteillage serait une occasion en or pour les commerçants et revendeurs des carrefours.
Plateaux, cuvettes, sceaux et autres à la main, ils sont plusieurs à proposer des articles et à se faufiler dans les longues files d’attentes des conducteurs et passagers. Papiers mouchoirs, des fruits, de l’eau, des friandises, de la pâtisserie, ou des crudités (Bitter cola, arachides…) sont les divers articles que proposent les vendeurs ambulants.
Au Cameroun, les embouteillages représentent une occasion de faire des chiffres et un business assez rentable pour les vendeurs ambulants qui font des bénéfices contrairement aux vendeurs qui restent sur place. « Il y a des jours où je peux vendre pour 16 000 F CFA, parfois pour 20 000 F CFA. A la différence de mes camarades qui restent assis et attendent qu’on fasse appel à eux, moi je suis offensif. Je ne reste ici que jusqu’à 10 heures.
Si je reste au-delà de cette heure, c’est-à-dire, jusqu’à 14 heures, c’est rare, mais cela signifie que je n’ai pas encore vendu le contenu de mes deux seaux », a confié un vendeur à l’agencecamerounpresse.
Pour les usagers de la route, les vendeurs rendent quelque peu agréable cette longue attente dans les embouteillages.
« On y peut rien pour ce qui est des embouteillages. Et parlant de ces vendeurs que nous côtoyons par circonstance de la nature, je dirais que ces gars nous facilitent les choses. Non seulement ils facilitent, mais aussi résolvent certains problèmes liés à ce bouchon. On peut par exemple payer les bonbons afin de calmer les esprits avec », a souligné un transporteur, tel que rapporté par notre source.
