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Cameroun : les dessous de la visite du président d’Interpol au Cameroun 

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Après un bref séjour au Kenya et en Côte d’Ivoire, le patron d’Interpol s’est rendu au Cameroun. Le général Ahmed Naser Al-Raisi a été reçu par les autorités camerounaises qui sollicitent son concours pour mieux faire face à la menace des séparatistes anglophones à l’international.

Depuis 2016, le Cameroun vit sous la menace des séparatistes anglophones qui revendiquent l’indépendance des deux régions dites anglophones. Depuis lors les autorités ne cessent d’appeler les puissances étrangères, notamment la France, les Etats Unis, la Norvège, le Canada, l’Angleterre etc à rapatrier vers le Cameroun, les cerveaux qui alimentent cette crise.

Cet appel a eu un écho peu favorable. Seuls les Etats-Unis ont  procédé en novembre dernier, à l’inculpation de  trois camerounais vivants sur leur territoire. Les trois hommes ont été  inculpés par la Justice américaine, pour « association de malfaiteurs en vue de fournir un soutien matériel à des enlèvements des personnes et à l’usage d’armes de destruction massive dans un pays étranger ».

Au regard du mutisme des autres pays, les autorités camerounaises ont tendu la main à l’Organisation internationale de la Police criminelle (Interpol). Le général Ahmed Naser Al-Raisi, le patron d’Interpol  s’est ainsi rendu au Cameroun. Durant son séjour, le patron de la police internationale a été reçu par les autorités, notamment le Délégué général de la sûreté nationale Martin Mbarga Nguélé et le secrétaire général à la Présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh.

Officiellement, le contenu  des échanges entre les membres du gouvernement camerounais et le patron de la police internationale n’a pas été dévoilé. Cependant, plusieurs sources ont indiqué qu’avec le  patron d’Interpol, les autorités camerounaises voudraient renforcer les liens pour traquer plusieurs camerounais vivants à l’étranger et qui sont considérés par les autorités comme ceux qui alimentent la guerre dans les deux régions anglophones du pays.

Essama Aloubou




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