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Cameroun : les postes de police, lieux de violation des droits de l’Homme

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Un collectif d’ONG et organisations de la société civile ont dénoncé lors d’un point de presse le non-respect des droits de l’Homme dans le pays. Meurtres, enlèvements, arrestations et détentions arbitraires constituent le triste bilan de l’année 2022, selon ces organisations.

Environ 1759 cas de violences et de violations des droits humains ont été recensés au Cameroun au cours de l’année 2022, d’après le rapport des travaux effectués par le collectif d’ONG et organisations de la société civile.

Ce groupe de travail pointe du doigt les cellules des commissariats et des gendarmerie comme des lieux où les droits de l’homme sont le plus bafoués au quotidien.

« La cellule, dans les gendarmeries et la police, est un lieu de torture. Quand vous entrez dans une cellule dans un commissariat, vous restez debout, il n’y a pas de toilettes. Faites le tour et si vous connaissez une seule cellule où on a prévu des bancs : ça n’existe pas », dénonce Philippe Nnanga de l’ONG Un Monde avenir, cité par Rfi.

Le rapport indique par ailleurs 162 cas d’incendies criminels, 28 cas de violences basées sur le genre, 897 cas de meurtres dont 542 pour les régions du nord-ouest et du sud-ouest, des arrestations et détentions arbitraires au cours de l’année 2022.




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