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Demonstrators march during a protest against perceived discrimination in favour of the country's francophone majority on September 22, 2017 in Bamenda, the main town in northwest Cameroon and an anglophone hub. - Several thousand demonstrators took to the streets in English-speaking parts of Cameroon in protest at perceived discrimination in favour of the country's francophone majority, concurring sources said. English-speakers have long complained that Cameroon's wealth has not been shared out fairly and that they suffer discrimination. (Photo by STRINGER / AFP)

Cameroun : Rassemblement contre la violence chez les jeunes

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Une explosion a secoué le 19 septembre dernier le marché de Bamenda, une ville du Nord-Ouest du Cameroun, épicentre du conflit séparatiste qui secoue la région anglophone depuis 2017. Une semaine plus tard, le 26 septembre, un rassemblement s’est tenu dans cette ville afin de discuter des moyens de mettre fin à l’implication des jeunes dans la violence.

Dans cette région marquée par un conflit armé entre les groupes séparatistes et l’armée camerounaise, les jeunes de Bamenda lancent un appel pressant pour la création d’espaces sûrs pour tous. Cette requête a été formulée lors d’une rencontre réunissant des responsables politiques et des acteurs sociaux, cherchant à comprendre les racines profondes de cette crise et à proposer des solutions pour enrayer le cycle de violence qui piège la jeunesse.

Initiée par 17 organisations partenaires du Service Civil pour la Paix, en réaction à l’attentat du 19 septembre, cette rencontre visait à réfléchir sur les causes profondes du conflit. 

« La précarité et le chômage sont les principales causes. Il y a aussi un travail à faire au niveau des programmes éducatifs, car l’école doit également jouer un rôle dans la prévention de la violence », a déclaré Macarious Fandio, coordonnateur du Plaidoyer pour l’éducation à la paix

Pour Divine Agwetang, un jeune participant, la précarité constitue un facteur majeur qui pousse les jeunes vers la violence. Il a réitéré la nécessité d’établir des zones protégées : « Personne ne s’occupe de nous, personne ne fait l’effort de stopper cette violence. C’est pourquoi nous réclamons un espace sécurisé où aucun d’entre nous ne serait attaqué. Nous croyons que la paix est possible. »

Adolphe Lele Lafrique, gouverneur de la région du Nord-Ouest, a appelé les jeunes à devenir des ambassadeurs de paix, insistant sur leur responsabilité dans la promotion d’une paix durable.  

Depuis le début de la crise, il y a sept ans, les Nations unies estiment que plus de 6 000 civils ont perdu la vie, victimes des violences perpétrées tant par les séparatistes que par l’armée.




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