Le General Valsero qui vit en exil en France a annoncé sur les réseaux sociaux que la police refuse de lui délivrer son passeport. Son ancien passeport ayant expiré, Le General Valsero n’a pas pu faire un nouveau titre de voyage. C’est la substance d’une sortie virulente qu’il a faite sur les réseaux sociaux hier 22 mars.
Si aucun document officiel ne lui retire pas le droit de faire son passeport, l’auteur de « Lettre au président », estime que c’est le patron de la police camerounaise, Martin Mbarga Nguele, qui est à l’origine de ses déboires.
« Vous avez décidé d’utiliser les institutions qu’on vous a confiées pour sanctionner. Ce n’est pas différent d’utiliser la DGRE pour assassiner Martinez Zogo. Vous avez décidé Monsieur Mbarga Nguelé d’utiliser le pouvoir du délégué de la sureté pour me retirer ma nationalité camerounaise en interdisant que soit renouvelé mon passeport. Ils ont réussi à faire de moi un apatride; ils ont réussi à m’enlever ce que j’ai de plus cher(…). ça m’a épuisé «, affirme Valsero avec une voix pleine de tristesse.
L’auteur de « Rend moi mes droits ou tue moi » est convaincu que sa nationalité lui a été retirée. Mais selon la loi, cette hypothèse n’est envisageable que pour les Camerounais ayant changé de nationalité.
On peut donc parler de déchéance de nationalité ou encore pour « l’étranger qui a acquis la nationalité camerounaise », conformément à la Loi n° 1968-LF-3 du 11 juin 1968, Portant code de la nationalité camerounaise.
Au sein de l’opinion, on ne doute pas que Valsero paye le prix de ses critiques amères envers le régime de Yaoundé.
Le « Général Valsero » paye donc malheureusement, le prix fort de sa surproduction de ses contenus dans les Réseaux Sociaux. Ses paroles, ses propos, ses avis, ses analyses et ses suggestions amères vis à vis de l’Etat du Cameroun.
Essama Aloubou