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Jean-Jacques Zoundi, a student in the final year of high school, studies philosophy at home through a class broadcasted on television, in Ouagadougou, on April 1, 2020. - Universities and schools in Burkina Faso are closed as a precautionary measure against the spread of the COVID-19 coronavirus. Since this announcement, Burkina Info TV, a Burkina Faso channel, broadcasts classes for different grades every day. (Photo by OLYMPIA DE MAISMONT / AFP)

Cameroun : Un centre d’éducation à distance pour les élèves en crise

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C’est la rentrée des classes au Cameroun cette semaine. Le pays de Paul Biya a inauguré son premier centre d’éducation à distance, situé dans le quartier du Lac à Yaoundé. Ce centre offre une solution innovante pour les élèves des régions en crise, leur permettant de suivre des cours virtuels en remplacement des classes physiques inaccessibles.

Depuis la rentrée, Lydie Prisca, professeure de chimie, enseigne chaque matin devant une caméra dans une salle insonorisée du centre. À sa gauche, des écrans de contrôle lui permettent d’interagir avec les élèves en ligne, répondant à leurs questions en temps réel.

« Cela réduit la charge cognitive. Au lieu de simplement lire sur un livre, les élèves peuvent voir et vivre les concepts virtuellement, ce qui facilite leur compréhension », Jean-Pierre Adjaga, coordinateur du centre.

Ce centre est une première au Cameroun et a été conçu pour répondre aux besoins des élèves dans les zones où l’accès aux écoles est difficile, notamment dans les régions anglophones affectées par la crise.

« J’ai travaillé dans ces régions lorsque la crise a éclaté et j’ai vu combien il était difficile pour les enfants d’accéder à l’école. Grâce à ce centre, ils peuvent suivre les cours même s’ils ne peuvent pas se rendre physiquement en classe », Ekwe Ngombe, inspecteur pédagogique

L’initiative de proposer des cours à distance avec des simulations marque une révolution dans le paysage éducatif camerounais. Toutefois, l’UNESCO, partenaire du projet, met en garde : la technologie ne doit pas remplacer l’enseignant, mais être un outil complémentaire.




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