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La crise anglophone semble loin de s’estomper aussi rapidement au Cameroun. Du 10 au lundi 11 février dernier, les civils ont une fois de plus été victimes des exactions des séparatistes.
Des hommes armés auraient dans la nuit du 10 au 11 février incendié, l’hôpital de Kumba dans la région du Sud-ouest, rapportent des sources communautaire, sécuritaire et gouvernementale concordantes tel que relayé par Koaci.
« Plus de 20 hommes armés sont arrivés dans la nuit à l’hôpital en scandant des chansons séparatistes Rechercher séparatistes en Pidgin. Ils ont rapidement escaladé les murs de l’infrastructure en menaçant tous ceux qui s’y trouvaient », rapporte à Koaci Tabeth en service à l’hôpital de Kumba.
L’hôpital a été presque entièrement consumé. Le bilan dressé par le gouvernement qui accuse une vingtaine de séparatistes, fait état de quatre (4) morts dont 2 brûlés vifs notamment des malades qui recevaient des soins. Sept (7) véhicules des personnels de l’hôpital incendiés.
Auteurs habitués à incendier des écoles, des marchés et édifices publics, les « rebelles » sécessionnistes n’ont pas encore revendiqué l’acte.
Toutefois, rapporte notre source, sur internet, des sympathisants de la cause séparatiste ont publié les images de l’hôpital incendié en se réjouissant de l’acte.
Les civils sont ceux qui paient le plus lourd tribu, dans ce bras de fer entre séparatistes et gouvernement. Le HCR estime à plus de 347 000 le nombre de déplacés internes dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest qui ont fui les violences.
