Médecins, chercheurs, décideurs politiques, patients…Au total 350 dirigeants d’organisations de lutte contre le cancer issus du monde entier, ont pris part à Long Beach, en Californie, à l’édition 2023 du Sommet des leaders du monde contre cette maladie.
L’objectif était de trouver des solutions aux enjeux liés aux soins contre le cancer.
Tour à tour, des acteurs ont pris la parole pour souligner la nécessité d’assurer la continuité des services de cancérologie même en situations de crise.
Dans son intervention, la Première dame du Rwanda, Jeannette Kagame, a déploré « un accès aux soins encore trop limité » pour de nombreux groupes de population.
« Environ 40 % des décès liés au cancer – l’équivalent de 4 millions – auraient pu être évités par la seule mise en œuvre de stratégies efficaces de prévention du cancer, des stratégies possibles sur tous les continents, y compris dans les pays à faible revenu. C’est une réalité difficile à affronter », a-t-elle déclaré.
Vu le coût des traitements contre le cancer, ils peuvent être perçus comme étant uniquement réservés aux patients des pays à revenu élevé.
Pour l’oncologue Miriam Mutebi, il faudrait simplement améliorer le dépistage chez les populations mal desservies, et permettre l’accès à des soins de qualité contre le cancer sans distinction de sexe, ou de condition socio-économique.
Avec 10 millions de décès en 2020, selon l’OMS, le cancer est l’une des principales causes de mortalité dans le monde.
Un tiers des cancers sont dus, au tabac, à l’alcool ou une mauvaise alimentation.