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Ce « crime » qui planerait sur la tête de Yahya Jammeh

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L’ancien chef de l’Etat gambien vivant aujourd’hui en exil a été mis en cause par le lieutenant Malick Jatta, interrogé par la Commission vérité, réconciliation et réparations de la Gambie (TRRC), rapporte BBC Afrique.

Correspondant de l’AFP et Directeur d’alors du quotidien privé gambien « The Point », le journaliste Deyda Hydara a été abattu en décembre 2004 à Banjul, capitale de la Gambie.

Aurait-il été tué à cause de ses articles sur la corruption dans le pays pendant la présidence de Yahya Jammeh ? C’est en tout cas ce qu’a dit Pap Babucarr Saine, rédacteur en chef de « The Point », à la Commission vérité, réconciliation et réparations (TRRC).

« Nous avons ouvert le feu, moi, Alieu Jen et Sana Manjang », a avoué le lieutenant Malick Jatta alors qu’il comparaissait devant la TRRC, créée en 2018. Cité par BBC Afrique, l’Agence France-Presse (AFP) rapporte que Malick Jatta a dit aux enquêteurs que son commandant lui avait ensuite remis une enveloppe contenant de l’argent libellé en dollars américains, en « signe de reconnaissance du grand homme », une référence à Yahya Jammeh, alors président de la Gambie.

Cependant, ce dernier a déclaré à la télévision publique gambienne au cours de sa présidence que le gouvernement n’avait « aucun intérêt » dans le meurtre de Deyda Hydara.




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