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C’est officiel. Le 30 juillet prochain, il y aura un référendum sur une nouvelle Constitution en Centrafrique. L’annonce a été faite mardi 30 mai par le président Archange Touadéra, dans un message à la nation.
« Rien n’est au-dessus du peuple souverain. Le peuple est au-dessus de la Constitution », a déclaré le président centrafricain.
Le chef de l’Etat a précisé que le texte actuel, qui date de 2016, « comporte des dispositions qui pourraient compromettre le développement » du pays.
Le nouveau texte qui doit être soumis aux électeurs, n’est pas encore connu. « Dans les prochains jours, vous serez entretenus sur les principales réformes proposées », a conclu Faustin-Archange Touadéra.
Des sources à Bangui affirment que le texte est prêt depuis plusieurs mois, avant même l’invalidation du comité de rédaction en septembre.
Mais pour les opposants, cette réforme n’a en réalité qu’un seul but : remettre à zéro le compteur des mandats présidentiels, et donc permettre à Faustin-Archange Touadéra d’en briguer un troisième en 2025.
