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Automatisation, robotisation… sont des termes qui renvoient à l’intelligence artificielle (IA), objet de toutes les fascinations depuis quelques temps. Au-delà du fait que des ordinateurs seront programmés à penser et agir comme des êtres humains, l’intelligence artificielle (IA) présente une autre face de la médaille qui risque de déplaire fortement.
Pour Lewis Griffin, Chercheur en informatique à l’University College London (UCL), « l’expansion des capacités des technologies basées sur l’IA s’accompagne d’une augmentation de leur potentiel d’exploitation criminelle ».
Ainsi, on assistera à l’apparition des « robots cambrioleurs », une profusion de fausses informations et des « deepfakes » générées par des « bots ».
Bien que le phénomène existe déjà, usurper l’identité d’une personne en lui faisant dire ou faire des choses qu’elle n’a jamais dites ou faites sera encore plus un jeu d’enfant. Des fausses vidéos et des informations créées de toute pièce pourraient facilement manipuler l’opinion ou nuire à la réputation de quelqu’un.
Piratage de voitures autonomes ; hameçonnage sur mesure (des messages personnalisés et automatisés visant à collecter des informations sécurisées ou installer des logiciels malveillants) ; piratage des systèmes contrôlés par l’IA ; robots militaires à des fins criminelles ; escroquerie ; corruption de données ; drones d’attaque autonomes ; reconnaissance faciale ; manipulation de marchés financiers ; contrefaçon sont quelques-unes des menaces liées à l’intelligence artificielle.
