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« Cette banane est pour Bakayoko », le milieu défensif milanais ciblé par des chants racistes

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L’on pensait que la polémique était enterrée. Mais que neni. Des insultes racistes ont encore fusé mercredi avant la demi-finale retour de la Coupe d’Italie entre l’AC Milan et la Lazio. Dès l’échauffement, rapporte RMC Sport, des supporters romains ont déployé une banderole à la gloire Mussolini en entonnant des cris racistes dans les rues à l’endroit du Français Tiémoué Bakayoko: « Cette banane est pour Bakayoko, ba-ka-yo-ko ». Pendant le match, souligne L’Equipe, Bakayoko et son coéquipier Franck Kessié ont été sifflés à chaque prise de balle.

Retour sur les faits, avec RMC Sport.

Tout a commencé il y a deux semaines. Francesco Acerbi, défenseur de la Lazio, avait affirmé que son équipe possédait de meilleures individualités que celles du Milan, qu’elle allait rencontrer en championnat.

Accusé d’attiser la haine

Le Français avait donné rendez-vous à son adversaire: « O.K Acerbi, on se voit samedi prochain. » Les deux hommes cités plus haut avaient échangé leur maillot pour sceller un pacte d’amitié et mettre fin à la polémique à l’issue d’un match remporté par l’AC Milan (1-0) sur un coup-franc de Kessié. L’affaire aurait pu en rester là. Mais en fêtant le succès milanais, le buteur ivoirien Franck Kessié et le Français Tiémoué Bakayoko avaient exhibé le maillot de l’Italien tel un trophée face aux supporters milanais déchaînés. Le geste n’est pas passé, accusé d' »attiser la haine », l’indignation a été totale.

L’affaire de la banderole Mussolini

Du président de la fédération italienne de football au président du syndicat des footballeurs italiens, les représentants des institutions ont accablé les joueurs incriminés. Les différentes parties ont fini par s’entendre sur le montant d’une amende infligée aux deux hommes (33.000 euros par joueur et 20.000 pour le club). Polémique enterrée? Pas vraiment. Les tribunes ont entonné des chants racistes lors des derniers matches de la Lazio et ont donc récidivé ce soir, malgré l’appel au calme du responsable marketing de la Lazio.




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