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Championnat espagnol : Vinicius victime de racisme, indignation à l’échelle mondiale

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Le championnat d’Espagne de football est de nouveau confronté au fléau du racisme dans ses stades, après les nouvelles insultes proférées dimanche 21 mai à Valence contre l’attaquant brésilien du Real Madrid Vinicius, qui ont suscité une vague d’indignation dans le milieu du foot et au-delà.

À Valence, lors de la défaite du Real (1-0), l’attaquant merengue, régulièrement ciblé, s’est en effet plaint d’avoir été qualifié de « singe » par des supporteurs adverses.

« Ce n’était pas la première fois, ni la deuxième ni la troisième. Le racisme est normal en Liga », a réagi sur Instagram Vinicius, exclu en fin de rencontre à l’issue d’une échauffourée qui a vu son adversaire échapper à une sanction similaire.

Le Brésilien, dont une marionnette à son effigie avait également été pendue depuis un pont par des supporteurs de l’Atletico Madrid en janvier, a réclamé « des actions, des sanctions ».

Le placide entraîneur du Real Madrid, Carlo Ancelotti, est sorti de ses gonds en conférence de presse, estimant que le championnat d’Espagne avait « un problème avec le racisme ».

Lors d’une conférence de presse à Hiroshima, au Japon, le président Luis Inazio Lula da Silva a, lui aussi, dénoncé le « racisme » subi par Vinicius. « On l’a traité de singe. Il n’est pas possible, en plein XXIe siècle, d’avoir des préjugés raciaux aussi forts dans autant de stades de football », a-t-il ajouté.

L’icône locale de la musique Gilberto Gil lui a rapidement embrayé le pas. Hors du pays, la vedette du PSG Kylian Mbappé a aussi pris position.

« Tu n’es pas seul. Nous sommes avec toi et te soutenons », a-t-il écrit en anglais sur Instagram. « J’ai vu de la douleur, du dégoût. Il faut l’aider », a appuyé l’ancien international anglais Rio Ferdinand.

« Le racisme n’a pas sa place dans le football ou la société », a de son côté clamé le patron de la Fifa, Gianni Infantino, rappelant l’existence d’une procédure spécifique.

« D’abord, on arrête le match et on fait une annonce. Ensuite, les joueurs quittent la pelouse et on annonce la suspension du match si les attaques recommencent. Le match reprend et si les attaques reprennent, (…) les trois points vont à l’adversaire ». « Ces règles devraient être introduites dans chaque championnat, dans chaque pays », a-t-il souligné.

Le club de Valence, hôte de l’incident, a assuré dans un communiqué qu’il « condamnait publiquement toute sorte d’insulte, d’attaque », et qu’il « prendrait les mesures les plus sévères », en évoquant toutefois un « acte isolé ».




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