Dans une interview accordée au Parisien-Aujourd’hui en France et publiée le 20 octobre, le président des Républicains Laurent Wauquiez juge «inacceptable» l’attitude de Jean-Luc Mélenchon lors des perquisitions du siège de la France insoumise, le 16 octobre. En effet, dans une altercation filmée, on a pu voir le leader de La France insoumise (LFI) et plusieurs élus du mouvement d’opposition prendre à partie des magistrats et des policiers venus perquisitionner. C’est «incontestablement une dérive de sa part», estime Laurent Wauquiez.
Les interrogations de Laurent WAUQUIEZ : tous les candidats à la présidentielles de 2017 ont été ou sont inquiétés par la justice
«Tous les candidats à la présidentielle font l’objet de procédures en justice, sauf un : Emmanuel Macron… Alors que de lourds soupçons pèsent sur sa campagne.»
Mélanchon dans l’oeil du cyclone
Celui-là même qui a validé mes comptes de campagne a ensuite fait une dénonciation en donnant en premier lieu des documents à la presse. Nous avons demandé le réexamen de tous les comptes de campagne. #BourdinDirect #RMC #BFMTV
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) October 17, 2018
Une affaire essentiellement politique ?
On ne mobilise pas 100 agents de police sans que la ministre de la justice soit informée. Qu'on ne me dise pas ça. Ce n'est pas vrai. #ConfPresseFi https://t.co/Uzos0BeT5X
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) October 19, 2018
Emmanuel MACRON, de la coolitude affichée à la conquête du pouvoir total
La Commission nationale des comptes de campagne et du financement des partis politiques (CNCCFP) avait en effet signalé au parquet plusieurs dons au-delà du plafond légal pour le candidat Macron, mais le parquet avait décidé de ne pas donner suite.
Dans une autre affaire, Mediapart avait fait état de remises particulièrement avantageuses dont aurait bénéficié Emmanuel Macron au moment de sa campagne, mais la CNCCFP avait finalement estimé qu’elles ne constituaient pas une violation du code électoral.
Pendant ce temps, où en sont les affaires Kohler, Secrétaire Général de l’Elysée et Alexandre BENALLA ?
De Paul KNANATE, à Lomé au Togo