Le pays vient de lancer une stratégie en six axes, incluant la création d’une société nationale dédiée dont l’objectif est d’attirer le plus d’investisseurs étrangers possibles.
Les mines solides peuvent en réalité contribuer à 50% du PIB du Nigeria selon les sources officiels. Mais le pays n’a que très peu exploité ce potentiel.
Pour renverser la tendance, le Nigeria vient de lancer une opération séduction qui devrait s’inscrire à l’agenda du président Bola Tinubu au prochain sommet du G20. Il s’agit d’une stratégie en six axes qui va démarrer avec la création d’une société nationale de minéraux solides.
« La société proposée cherchera et conclura des accords de partenariat d’investissement avec de grandes sociétés multinationales du monde entier afin de tirer parti du régime attrayant et favorable aux investissements en vigueur dans le pays pour garantir des investissements étrangers directs massifs dans le secteur minier », a déclaré le ministre du Développement des minéraux solides, Dele Alake.
L’« Agenda pour la transformation des minéraux solides pour la compétitivité internationale et la prospérité nationale », dévoilé par les autorités sera orienter dans la légiférassions, la structuration, la promotion, la négociation, et le cofinancement.
Pour les autres axes de la stratégie, il s’agira de développer et de coentreprendre avec des multinationales minières ; le déploiement du Big Data dans l’exploitation de sept minéraux prioritaires et leurs gisements ; la formalisation des mineurs illégaux au sein de coopératives minières artisanales ; l’établissement d’une police des mines pour lutter contre l’exploitation minière illégale et la contribution ; et la création d’un centre de traitement des minéraux qui permettra au pays de développement à la production minérale à valeur ajoutée.
Le Nigeria mise ainsi sur le secteur des minéraux solides pour sa prospérité économique future. Un secteur qui pourrait rapporter 3 milliards de dollars à l’économie nigériane et pourrait contribuer « en réalité » à 50% du PIB. « L’exploitation minière est une grosse affaire. […] Le ministère doit prendre le taureau par les cornes si le pays veut récolter les milliards de dollars de minéraux souterrains dont il dispose à travers le pays », estime Alake.
Essama Aloubou